Cosmorama observe le monde tel qu’il ne nous apparaît pas, rendant visible une strate inaccessible du spectre lumineux. Imaginé comme un voyage mêlant le proche et le lointain, des paysages terrestres et le Cosmos, le film rend visible et audible une strate inaccessible du spectre lumineux.



Cosmorama observes the world as it does not appear. Conceived like a journey from our close environment to the distant and unknown horizons of the cosmos, it reveals an imperceptible stratum of the light spectrum. The film questions our common perceptions and representations, it reintroduces notions such as the unknown, the uncertainty and oddity in our relationship with the world.

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound



Shot in the surroundings of an observatory (in a lava desert where the NASA recently tested Martian rovers) and in a primitive forest which gives us an overview of the state of the world 50M years ago, the film uses a near-infrared imagery process with which astronomers usually observe the deep reaches of the universe. It also makes audible the light pulsations emitted by distant stars and galaxies by transposing radio-telescopes data into sound. By disrupting our usual spatiotemporal markers, Cosmorama allows the emergence of a sensitive and collective experience of pure perception.


Tourné aux abords d’un observatoire, dans un désert de lave - où la Nasa a testé le rover Curiosity avant de l’envoyer sur Mars - mais aussi dans une forêt qui témoigne de l’état de notre continent il y a 50 millions d’années, Cosmorama utilise un procédé d’imagerie infrarouge avec lequel les astronomes observent habituellement les objets du « ciel profond » tels que les planètes, nébuleuses et trous noirs situés en dehors de notre galaxie : l’espace filmique recompose un microcosme. Des sonorités tout aussi imperceptibles nous parviennent, qu’il s’agisse de la transposition du rayonnement de corps célestes dans le domaine audible ou de la captation des vibrations qui traversent la matière minérale et végétale observée. Le film crée les conditions d’une expérience sensible et collective de la désorientation, du bouleversement des échelles spatiales et temporelles. Il interroge nos perceptions, nos représentations et tente de réintroduire les notions d’inconnu, d’incertitude et d’étonnement dans notre rapport au monde.

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound

Image issue de la video installation
21min 45sec, 4K video, 5.1 sound


COSMORAMA
[RECORDINGS]

Série de 12 Cyanotypes sur papier Arches Platine, contreplaqué peuplier / Series of 12 Cyanotype prints on Arches Platine paper, poplar plywood
48 x 33 7/ 8 x 2 3/8 chacun - in each

 

Résonnant avec le film Cosmorama, cette série de cyanotypes constituée de plusieurs sous ensembles à été produite en relation avec l’Observatoire du Teide, à Ténérife.



Resonating with the film Cosmorama, these images are another exploration of the unknown through another technique: the cyanotype. Developed by an astronomer, it allows to create a photographic imprint of these infrared radiation that escape our perception.

Amas stellaires captés par un telescope, images recomposées à partir de données qui tentent une cartographie impossible de la matière noire de l’Univers, fragments de roches volcaniques dont la composition est identique à certains météores, indices d’une présence animale récoltés dans un désert de lave où la Nasa a testé le rover Curiosity avant de l’envoyer sur mars, formes végétales prélevées dans une forêt primaire témoignant de l’état de notre continent il y a 50 millions d’années : l’ensemble recompose un monde en dehors du monde qui bouleverse et transcende les échelles spatiales et temporelles.

Les images ont été produites à partir d’un procédé de captation infrarouge avec lequel les astronomes observent habituellement des objets du « ciel profond » tels que les planètes, nébuleuses et trous noirs situés en dehors de notre galaxie. Développée elle aussi par un astronome la cyanotypie est un procédé de tirage par contact permettant ici de créer une empreinte de ces rayonnements qui échappent à notre perception.

These photographs were produced in partnership with the Teide Observatory in Tenerife. Stellar clusters captured by a telescope, images recomposed from data that attempt an impossible mapping of the dark matter of the universe, fragments of volcanic rocks whose composition is identical to certain meteors: the series of images tries to capture immemorial objects and phenomena which challenge representation, knowledge and our consciousness.

Série de 12 Cyanotypes sur papier Arches Platine, contreplaqué peuplier / Series of 12 Cyanotype prints on Arches Platine paper, poplar plywood
48 x 33 7/ 8 x 2 3/8 chacun - in each

MAKING OFF

VUES D’EXPOSITION / EXHIBITION VIEWS

Young Colors, Institut pour la photographie, Lille, FR. 2021

¡ Viva Villa ! - Les vies minuscules,Collection Lambert, Avignon, FR. 2020
© Louise Quignon-Hans Lucas

¡ Viva Villa ! - Les vies minuscules,Collection Lambert, Avignon, FR. 2020
© Louise Quignon-Hans Lucas

Continuons refle(a)ction, Beijing Riverside Art Museum, Beijing, CN. 2020

La Mesure du monde, MRAC Occitanie, Sérignan, FR. 2019

Panorama 19, Le Fresnoy - National studio for contemporary arts, Tourcoing, FR. 2017